La musique Islandaise m’a toujours profondément touchée. Et c’est pourtant un groupe aux sonorités proches du bayou américain qui obtient toutes mes faveurs. Kaleo vient de sortir son nouvel album « Surface Sounds » et son très joli I Want More. La voix caverneuse de JJ Julius Son fait toujours un effet incroyable.
RL Burnside est un bluesman est un chanteur né au Mississipi en 1926. Juste avant sa mort en 2005, il réalise ce titre où il mêle du rap à son blues naturel. Il y a des accents de Dylan là-dedans.
Petit morceaux aux accents mélancoliques croisé au hasard de mes playlists. Il y a un peu de Biolay chez Tim Dup. Un gamin de Rambouillet qui écrivait déjà ses chansons au lycée.
On connait tous Dion : pour un morceau rock des années 60. Aujourd’hui, ce vieux monsieur a une voix plus grave. Il s’est acoquiné avec Bruce Springsteen et sa femme, Patti Scialfa, pour nous offrir un morceau proche des sonorités du boss.
On y entend de grandes chevauchés sauvages, des paysages aux horizons découpées, des hommes aux bras tatoués portant des stetsons et écrasant leurs mégots sous leurs Santiago.
Christian Loffler est un autodidacte. Un artiste peintre. Mais surtout, un musicien. Il produit des sons minimalistes qui invitent à l’introspection calme et torturé.
Il y a une forme d’honnêteté dans cette composition extrêmement touchante.
Avant de sombrer dans le rock et le métal puis lentement (très) dans le rap, j’ai été bercé aux Pink Floyd et à Springsteen. Puis, vers 14 ans : LA révélation. Tom Waits, un pantin désarticulé, un funambuliste.
Le portraitiste d’un monde bizarre. Une sorte de Bob Dylan passé à côté de sa notoriété.
Il s’appelle Big Joe Turner. Big, c’est parce qu’il pesait 110kg pour 1,88m. C’était l’un des pionniers du blues et du rock dans les années 50.
Nous avons tous fait tourner une fille sur ce titre à un moment de notre vie.
On peut détester Metallica. On peut dire qu’ils n’ont fait que du bruit durant toute leur carrière. Et pour la plupart des titres, je suis d’accord. Sauf qu’ils ont produit des titres d’une sensibilité incroyable. Ils se sont même permis de reprendre « When a blind man cries » de Deep Purple (formidable !).
Et là, on comprend pourquoi les métalleux sont souvent des artistes complets.
Les « Kill it Kid« était un groupe mâtiné de roots, rock et de blues bercé par les voix de Chris Turpin et Stephanie Ward. Ils utilisaient des slides de guitare, des banjos etc.
Ils se décrivaient comme un groupe de no-folk anglais. Ils prouvaient qu’on pouvait faire du beau avec trois casseroles, deux voix et une guitare.
Et ils avaient une « gueule ».
L’image populaire du songwriter américain : la chamise à carreau, le cuir mi-long, les bottes usées par la poussière. Ce fantasme, c’est Ryan Bingham.
Sa voix éraillée, sa guitare acoustique et des morceaux folks qui font voyager.