Le féminisme a été un mouvement d’émancipation. Il a libéré à la fois la femme et l’homme. Il mêlait colère et générosité.
De nos jours, une nouvelle forme de « féminisme » est apparu. On le nomme le néoféminisme. Il criminalise le désir masculin et occulte certaines réalité. Avec lui, naitre fille, c’est naitre proie. Naitre garçon, c’est naitre tueur.
Attention : il ne s’agit pas de sous-estimer les violences faites aux femmes. La Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains a dénombré en 2019 146 femmes tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. La moitié d’entre-elles avait préalablement dénoncé des violences. Parallèlement , 27 hommes ont été tués par leur partenaire ou ex-partenaire. 22 900 viols ont été commis en France.

« Un homme sur deux ou trois est un agresseur ». (Caroline de Hass, l’Obs, 14 février 2018 – chiffre non sourcé-)

« La sexualité hétérosexuelle française est donnée sur une sorte de jeux de dupes où les femmes ont l’impression d’avoir le pouvoir avec que ce n’est pas vraiment le cas » (Valérie Rey-Robert)

« Ne pas avoir un mari, ça m’expose plutôt à ne pas être violée, ne pas être tuée, ne pas être tabassée. Et ça évite que mes enfants le soient aussi. Faut-il rappeler quelques chiffres sur les pères? C’est un petit peu dramatique que l’on brandisse cette référence paternelle comme ça, sans savoir la réalité » (Russia Today) (Alice Coffin, déléguée EELV, expliquait en septembre 2018 lors d’un débat sur la PMA).

« L’hétérosexualité, c’est aussi naturel que l’enclos électrique dans lequel on parque les vaches », Virginie Despenstes Technikart juin 2019
« L’hétérosexualité n’est rien d’autre qu’une contrainte » (Adrienne Rich – la contrainte à l’hétérosexualité et l’existence lesbienne)



Le grand projet des féministes : la rééducation
L’ouragan médiatique dans lequel ce courant minoritaire « néo-féministe » nous plonge vrille la pensée. Pour ce courant, l’ensemble des opinions et présuppositions communément admises devrait être analysé sous le prisme de l’agression. Les rapports hommes-femmes se construisent sur la violence. Le viol serait partout : le regard des passants, leur mentalité, leur allure louche, leur sourire. Pour certains sociologues : « il s’agit de penser la violence sexuelle en terme culturels, et non individuels. Non pas comme une exception pathologique mais comme une exception pathologique mais comme une pratique inscrite dans la norme qui la rend possible en la tolérant voir en l’encourageant ».
Voilà les hommes catalogués de violent. Je dis bien LES HOMMES, pas des hommes. Car pour ce mouvement, la nuance n’existe pas. Le gêne du violeur ne demande qu’à s’épanouir, et tôt ou tard, un bonhomme frappera une bonne femme. C’est ainsi. Bien Diou.
Depuis ses origines, le féminisme oscille entre deux visions opposées : tantôt il célèbre la féminité comme une forteresse inaccessible. Tantôt il voit la division des genres comme un stéréotype à briser dès l’enfance : les garçons devraient jouer à la poupée et s’habiller en rose, les filles jouer au train électrique et faire tout ce qui est permis aux hommes. Cela va des métiers réservés au premier sexe, même les plus durs, jusqu’aux sports violents. Tout ce qu’un homme peut faire, une femme :doit l’accomplir au mépris des pseudo-distinctions. La nature, voilà l’ennemi. D’ailleurs les hommes et les femmes n’existent pas, bientôt on greffcra des utérus aux premiers et des pénis aux secondes et quiconque dénie cette possibilité est un transphobe. Chacun de nous est ce qu’il veut être, de par sa seule volonté, indépendamment de sa constitution de naissance. On fait donc joujou avec les mots, on parle d’ovulaire au lieu de séminaire, de matrimoine et non de patrimoine. Si ce type de camelote sémantique suiBfit au besoin d’égalité, tant mieux.
Justice digitale, eUe, s’exerce dans l’instatit. fcUe veut frapper le coupable supposé, quitte à détruire des vies et des carrières : tout se* mélange, des propos de table, des propositions maladroites, des gestes déplacés, des caresses impudiques. Une simple remarque et vous voUà embarqué à jamais dans la grande foule des porcs. Nul besoin de passer à l’acte : vous êtes marqué à jamais.
Si vous êtes dans la liste des présumés coupables, si en plus vous êtes célèbre, votre compte est bon. Vous serez broyé à us et les droits de la défense bafoués. Si un tribunal classe l’aflfaire sans suite, le blâme est double : vous restez un violeur dans l’esprit des gens, protégé de plus par une justice au service des puissants. Un innocent n’est jamaisî l’un coupable avec de bons avocats et des complicités haut placées. Une simple allégation vous marque à vie. La guillotine médiatique tourne à plein régime et, comme l’autre, elle a soifde nouvelles têtes à couper. Les juristes spécialisés dans le commerce des victimes n’hésitent pas à. en fabriquer de toutes pièces pour assurer leurs revenus.
Tout simplement parce que ce que nous vivons, c’est « un retournement du progressisme à l’obscurantisme ».
Je sais bien que j’ai d’ores et déjà perdu une partie des lecteurs. Ceux-là, pose leur avis comme on pose une pêche après avoir ingurgité MacDo.
Dans son livre, « un coupable presque parfait », le philosophe Pascal Bruckner revient sur cette mutation. Il décortique cette évolution.
le féminisme de badinter libérait à la fois la femme et l’homme. Il mêlait la colère et la générosité.