Poème bleu Marine

C’était en l’an de grâce deux fois mille plus dix-sept,

De terribles mécréants terrorisaient les Français de leur disette,

« Flûte alors, flûte alors, geignaient les autochtones,

Ces cons-là, à coup sûr, vont venir dans not’ zone ». 

L’un a proposé : »Chiche, qu’on reste et qu’on se bat! »

« Mon cul! » ont dit les autres en filant à grand pas. 

Y avait là Marine, une monarque future,

Qui s’écria : « j’crois qu’on va cogner dur ». 

Quand les féroces migrants sont arrivés chez eux, 

Les villageois se sont tous repliés, mis à part un ou deux, 

En hurlant « Sauve qui peut, on est mille contre un! » 

Comme c’était pas des courageux, ils ont fichu le camp, 

Et dans l’urne, ils ont glissé un bulletin bien céfran. 

La Marine se mit à hurler, crier, crachoter, postillonner, 

Qu’les migrants voulaient rien qu’violer, piller et tuer. 

En débarquant en masse dans les nos coquets villages. 

« Y vont bouffer la bouffe et piquer la piquette!, 

Et quand ils auront le temps, ils violeront les fillettes! ». 

Et pourtant, la blonde, beaucoup l’avaient averti, 

« Marine, les pignoufs, on n’aime pas ça ici ». 

Au soir tombant, les migrants avaient remis les voiles, 

Sans la grosse, ils auraient pu passer une journée au poil ». 

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