KEXP-FM est une station de radio musicale publique américaine basée à Seattle. Elle est gérée par l’Université de Washington et est soutenue financièrement par l’université, et le philanthrope milliardaire Paul Allen.
La radio offre de très nombreux « lives » d’excellentes qualités.

J’avais rencontré Charles Bradley en backstage avant un concert à Paris avec BenJ, un ami. Le type était charmant, bien qu’un peu titubant. Sa mort a profondément ému mon pote.

Bradley, c’est un gamin de Brooklyn influencé par le style de James Brown. Musicalement, il aura réussi sur le tard. Il a navigué entre la musique et son boulot de cuisinier (il est même allé jusqu’à devenir cuistot en Alaska) avant d’obtenir un certain succès en reprenant… James Brown. Finalement, il percera en 2011 et mourra en 2018.

Ásgeir vient de la désolation, de l’isolement. Il a grandi à Laugarbakki, une petite île du nord de l’Islande, qui ne comptait qu’une dizaine d’âme en 2011. Ensuite, il a déménagé sur l’île principale dans un village de 57 habitants. Il part pour Reykjavik, et croise enfin du monde dans les rues.

Une ville de 10 habitants. Vous imaginez l’enfer? Les potentiels soucis de voisinage?

Asgeir a fait ce que tout islandais fait : de la musique. Dans ce pays, tout le monde joue d’un instrument ou chante. C’est véridique. L’Islande n’est pas un pays silencieux. La faille sismique de Thingvellir traverse tout le pays. La terre gronde. Les volcans s’insurgent. La terre noire devient soudain blanche. Des monceaux de glace jonchent le sol des plages du nord. L’Islande est une planète en dehors de la nôtre. Un merveilleux voyage où l’on entend des sons sortis de nul part et où les nuages font tourbillonner les lumières.

A noter que si Asgeir tout comme Sigur Ros et Mammut, possède un attrait particulier pour la mélancolie, des groupes comme Kaleo ou bien Grísalappalísa (avec son titre imprononçable Þrjúhundruðsextíuogfimmdagablús sjáðu hjónin) ont des styles beaucoup plus détonnant.

On ne présente plus Macklemore et Ryan Lewis depuis leurs énormes tubes de 2010. Mais ça fait toujours plaisir de les voir autant s’éclater. Surtout en live !

En 2005, le Sunday Times a déclaré que « Victim of Truth » de Nneka a été l’album de l’année « le plus criminellement oublié » en le comparant avantageusement à The Miseducation of Lauryn Hill.

Nneka est une artiste engagée. Ses paroles reflètent une grande partie de sa vie au Nigeria ainsi que du temps qu’elle a passé en Europe. Ses chansons soulignent les problèmes du capitalisme, de la pauvreté et de la guerre. Elles sont souvent chargées de messages moraux et références bibliques, certains commentateurs de musique la comparent à Erykah Bady et Neneh Cherry.

Son prénom signifie « mère suprême, la meilleure mère ».

Ils s’appellent Elena Tonra, Igor Haefeli et Rémi Aguilella. La première est anglaise, le deuxième a grandi en Suisse allemande et française, le troisième en Auvergne. Leur point commun ? Londres, où ces jeunes étudiants en musicologie se sont rencontrés sur les bancs de l’école avant de former Daughter, groupe dont le but était aussi de briser la solitude de sa captivante instigatrice.

Elena possède une voix cristalline. Leur univers? La folk contemporaine, la dream pop et quelques sonorités électro qui donnent un rendu planant. Le premier album du trio Daughter « est beau à mourir »(les inrocks).

Elena a décidé de se lancer dans une carrière solo. Romance est un morceau hypnotique.

De l’autre côté de l’Atlantique, on trouve Wye Oak. Leur style musical ressemble (un peu) à celui de Daughter. Excepté que derrière Wasner (la chanteuse), on aperçoit Stack qui fait à la fois la batterie (avec les pieds et la main droite) et les claviers et la bass avec la main gauche).

Impressionnant le Stack !