Partenariat, gagnant-gagnant, frappe chirurgicale, le changement c’est maintenant, commerce équitable, croissance verte, plan de sauvegarde de l’emploi…. Ces mots, vous les entendez dix fois par jours depuis des années. C’est ce que l’on appelle : la langue de bois. Nous allons les décrypter et voir dans quelle mesure, elle nous intoxique inconsciemment jusqu’à ce qu’elle atteigne son but ultime : dévoyer le sens des choses, transformer, réécrire ou cacher la vérité, répondre à côté d’une question gênante ou de noyer l’absence de pensée et de maitrise d’un sujet sous des paroles creuses. Il s’agit souvent de faire appel aux sentiments pour dissimuler la carence de faits ou de connaissances concrètes. Bref, savoir s’exprimer sur tout sans être expert en rien.
Les différentes familles de langage
Les Oxymores
nom masculin Figure de style qui consiste à allier deux mots de sens contradictoires. « une douce violence », « clair obscure », « silencieux tintement ».
Cette figure de style sert habituellement à créer la surprise chez le lecteur. L’oxymore permet d’exprimer ce qui n’est pas concevable et permet aussi de rendre compte de ce qui est absurde.
Les hommes politiques l’utilisent en permanence :
Croissance verte : La croissance ne peut que buter sur les limites d’un monde fini. Elle ne peut être verte ni durable puisque toute croissance se fonde sur la destruction de la nature ou de l’environnement. L’idée est la même pour « le commerce équitable », « le développement durable », « l’agriculture raisonnée », « investissement raisonné…
Frappe chirurgicale : Utilisée pendant la guerre en Irak, l’idée était de faire passer le concept de « on va tuer le type assis sur cette chaise à l’aide d’une bombe lâchée depuis un avion sans blesser ses voisins ». Bref, une frappe militaire mais avec la minutie d’un chirurgien dans un bloc opératoire. Cela atténue la responsabilité des opérateurs militaires et permet aux citoyens de ne pas se sentir coupable.
Flexisécurité : Contraction des mots flexibilité et sécurité qui fusionnés pour n’en former qu’un seul ! La flexisécurité, c’est un dispositif social qui autorise une plus grande facilité de licenciement pour les entreprises et des indemnités longues et importantes pour les salariés licenciés. Il repose sur un mécanisme économique selon lequel des procédures de licenciement facilitées inciteraient les employeurs à embaucher. Il est bien connu que plus on peut virer ses salariés plus on a envie d’en embaucher.
Croissance négative : La croissance est croit et donc augmente mais là, elle descend aussi…
Il y a plein d’autres : l’égalité des chances, la discrimination positive...
Le but de l’Oxymore c’est d’empêcher l’auditeur d’articuler ses pensées. Quand on juxtapose un terme positif et un terme négatif, le cerveau ne retient que le positif. Il s’agit d’injonctions paradoxales. Croissance négative? Franchement? Vivement le « permafrost maitrisée ».
Pléonasme
nom masculin
Terme ou expression qui répète ce qui vient d’être énoncé. Pléonasme fautif (ex. monter en haut ; panacée universelle ; prévoir d’avance).
C’est l’opposé de l’oxymore. On juxtapose deux mots qui veulent dire la même chose pour renforcer une idée. Généralement, le premier mot a été vidé de son sens. Les mots ont été tellement affaiblis qu’on ne les comprend plus. Il faut donc en rajouter une couche pour leur « redonner du sens ».
Démocratie participative : La démocratie est la forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté appartient au peuple. Elle est donc naturellement participative. Or, les « élites » ayant fait main basse sur les institutions politiques et économiques, les gouvernants rajoutent le terme « participatif » afin de faire croire que désormais, les citoyens ont leur mot à dire dans un système auquel ils croient de moins en moins.
Tri sélectif : Vraiment? Quand on trie, on ne sélectionne pas? Les noms « tri » et « sélection » étant synonymes, un tri est nécessairement sélectif. L’expression « tri sélectif« , souvent utilisée à propos des déchets ménagers.
Lien social : le lien est forcément social.
Jeune actif : on parle de sexualité? On parle de capacité à se mouvoir? Les jeunes sont inactifs? L’action est coordonnée à l’emploi ou au travail.
« Gaulliste social » : on doit cette phrase pléonastique à Castex, notre premier ministre. Or, cela ne veut rien dire / https://www.marianne.net/debattons/billets/jean-castex-gaulliste-social-et-pourquoi-pas-l-abbe-pierre-banquier-d-affaires
Au jour d’aujourd’hui, retour en arrière, préparer d’avance, unanimité totale, opportunité à saisir, achever complètement, applaudir des deux mains, but final, s’avérer exact, collaborer ensemble, entraide mutuelle, petit détail, minorité visible…
Les Euphémismes
nom masculin
Expression atténuée d’une notion dont l’expression directe aurait quelque chose de déplaisant, de choquant.« Disparu » pour « mort » est un euphémisme.
L’euphémisme est extrêmement utilisé par nos amis politiques. Cela permet de réduire la réalité ou de rendre des faits moins « violents ».
Islamiste/islamisme : « La lutte contre le terrorisme islamiste fait l’objet d’une « guerre de mots » 3. Dans un article intitulé « À propos du « terrorisme islamique » et du « camp des démocraties », François Burgat considère « les catégories construites pour représenter la confrontation » comme des « pièges analytiques »4 Cette guerre est, pour Alain Dodier, du « domaine de la sémantique saupoudrée de propagande (ou inversement). »5 » (Wikipédia)
Un jeune défavorisé : On qualifie le jeune de défavorisé pour rendre compte de son statut social. Il est défavorisé « parce que »… Or, la majorité des jeunes dans le monde du travail sont assujettis des stages non rémunérés, des logements aux prix exorbitants etc En réalité, un jeune défavorisé est un jeune exploité ayant moins de possibilité offerts qu’un moins jeune. L’auditeur fait aussitôt des amalgames dans lequel il est conditionné. Par exemple, un jeune défavorisé peut facilement être un jeune noir issu de banlieue.
Anglicisme
nom masculin
Tournure propre à la langue anglaise. Le but est de masquer le fond d’un concept. De le rendre plus moderne et plus sexy.
Open space : disparition des bureaux dans le but d’optimiser l’espace malgré le bruit, les odeurs et la disparition d’espace privatif.
Boss : le «boss» vient du mot hollandais baas né dans les années 1640 et signifiant «maître». Le Trésor de la langue française note que le terme se répand aux États-Unis dès 1869. Le «boss» désigne alors le «chef d’équipe, d’atelier». Bref, le «leader». Le terme revêt un deuxième sens en 1883: «chef d’un parti politique aux États-Unis». Fait intéressant: l’orthographe du mot a oscillé entre «bos», ainsi qu’on le notait à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et «boss».
Impacter : le verbe «impacter» n’existe pas. Et pourtant, son usage est fréquent dans les bouches d’Anne Hidalgo. Ce barbarisme, apparu en 1992, nous vient de l’anglais to have an impact. Mais en français, «impact» vient du latin impactum, «frapper contre» ou «jeter». Préférons donc les termes «affecter», «avoir un effet sur ».
Relooker : Le Petit Robert précise que ce verbe signifie «donner une nouvelle apparence, un nouveau look». «Look» («voir, regarder» en anglais) quant à lui, apparaît en France en 1977 signifiant alors «aspect, allure». Il peut se traduire par «allure, genre». Alors, à la place de l’inélégant «relooker», pourquoi ne pas préférer «rénover», «ranimer», «rafraîchir»?
Il en existe plein d’autres : Briefing, win-win (gagnant-gagnant), troller, job, leader…
Faux-amis
nom masculin
Mots proches dans leur prononciation ou leurs écritures, d’un terme, d’une autre langue mais dont le sens est différent.
Plan de sauvegarde de l’emploi : Sauvegarde fait référence au combat. Emploi au salaire. Plan à un méthode de travail. En réalité, quand on a à faire à un plan de sauvegarde de l’emploi, on fait référence à la perte de l’emploi, au chômage, à la destruction du salariat. Le bon terme est plan de licenciement.
Et que pensez-vous de cette formidable phrase dites par un ministre de l’économie? Nous entamons un dialogue social avec les partenaires sociaux dans la vue d’un redéploiement transversale.
Les faux-ami, adoucissent la réalité et empêchent bien souvent la généralisation de l’expression de la colère. C’est un langage « manipulatoire« , tout comme les oxymores, euphémismes, etc.
Les sigles
nom masculin
Suite des initiales de plusieurs mots employée comme abréviation (ex. HLM).
Cela permet de gagner du temps mais également d’édulcorer la réalité.
SDF : Sans Domicile Fixe. Non seulement, il s’agit d’un terme dit de « technicisation » (cf plus bas), mais également d’un sigle racourcisant une idée. Un SDF n’est rien d’autre qu’un clochard, un clodo. Le mot est aujourd’hui dit « péjoratif » mais il désigne une personne sujette à une grande désocialisation, souvent victime d’une exclusion du monde du travail et confronté à un état de solitude dans lequel la consommation d’alcool peut agir à la fois comme moyen de réconfort et d’autodestruction.
ZEP : Zone d’Education Prioritaire définit par le taux de catégories socio-professionnelles défavorisées, de taux d’élèves boursiers, d’élèves ayant redoublés avant la sixième etc.
Medef : Le Mouvement des entreprises de France est une organisation patronale fondée en 1998, représentant des entreprises françaises. Ce syndicat patronal possède un poids significatif dans le débat social français, malgré une représentativité toute relative selon plusieurs sources. Il s’agit ni plus ni moins du syndicat des grands patrons d’une minorité d’entreprises.
Il en existe plein : PS, URSAAF, PC etc… Grâce aux abréviations, qui sait vraiment ce qu’est le RSI, une CIPAV, l’ADEPAPE, l’AGIRC etc?
La technicisation
nom féminin
Fait de rendre technique, de pourvoir de moyens techniques.
Celui là et formidable ! Leur avènement provient des thinks tank qui ont trouvé qu’il fallait « valoriser » les gens au travers de terme à défaut de le faire ur le fond.
Technicienne de surface : Femme de ménage. La technicienne de surface vide vos poubelles, lave les sols et récure les WC avec technique et savoir-faire !
Personne à mobilité réduite : c’est un handicapé. Ca ne se dit plus, il parait que c’est mal vu…
Hôtesse de caisse : c’est la caissière, la dame qui à des tendinites à répétition aux mains et aux coudes et qui souffrent de maladies chroniques.
Aménagement du territoire : Ca veut dire destruction du territoire tel qu’il existe au profit de politiques économiques.
Il y en a plein : Responsable propreté, mal voyant, hôtesse d’accueil….
Qu’est ce que la langue de bois?
L’expression apparaît dans les médias français au moment du mouvement Solidarność en Pologne, au début des années 1980. Mais la langue de bois n’est pas réservée aux régimes totalitaires. Aujourd’hui, elle est partout : dans le discours des hommes politiques des régimes démocratiques et des diplomates, au sein des médias, dans le monde des « communicants », dans le marketing, la publicité. La langue de bois est devenue centrale dans le monde contemporain. La langue de bois est une forme d’expression orale ou écrite, caractérisée par un assemblage de paroles creuses, de phrases toutes faites. On exprime les choses de manière floue et délibérément trompeuse pour cacher la vérité, pour éviter d’aller à l’essentiel. La langue de bois fonctionne selon le même principe que le politiquement correct, qui consiste à remplacer des mots considérés comme choquants par des termes beaucoup plus neutres. Dans les deux cas, le but est similaire: noyer le poisson. La différence, c’est que la langue de bois constitue un langage à part entière :on peut dire ou écrire toute une phrase ou même tout un discours en langue de bois. Le politiquement correct a un usage plus limité, puisqu’on ne transforme que certains mots bien précis.
Quel est le but recherché?
A force d’éliminer des mots du dictionnaire ou de les faire disparaitre du dictionnaire, on restreint la pensée et donc, on n’arrive plus à définir, intellectualiser la contradiction.
« Les acteurs du tourismes veulent refonder le contrat de citoyenneté grâce au lien social établi sur un territoire culturel. La démocratie, à l’heure de la mondialisation nécessite un maillage plus fin. C’est là que démarre l’action ».
Cette phrase ne veut absolument rien dire. Et on les entend à longueur de journée…
En réalité, nous sommes pollués par des discours non précis et mensongers. Le but des décideurs (que ce soit pour des dossiers de subvention ou des hommes politiques) est d’orienter la pensée. Ils réussissent, petit à petit, à créer une forme de domination par les mots. Et tout ceci a été théorisé. Cela s’appelle : la novlangue.
La Novlangue
Le langage comme domination de la pensée
Pour bien comprendre la novlangue, il faut se référer à George Orwell. France Culture à fait un super podcast là-dessus.
Dans 1984, l’écrivain écrivait : « Ne voyez vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée? A la fin, nous rendront littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. Tous les concepts nécessaire seront exprimés par un seul mot dont le sens sera rigoureusement délimité. Toutes les significations subsidiaires seront supprimées et oubliées… Chaque année, de moins en moins de mots, et le champs de la conscience de plus en plus restreint ».
Accrochez vous pour la suite. Tout cela est tiré d’une étude philosophique dont l’intégrité se trouve ici.
La conclusion synthétique de son œuvre littéraire autant que politique est la suivante : obtenir le consentement. Il ne vaut pas comprendre « consentements » comme adhésion total à l’ordre (politique, social, économique…)
Il ne nécessite aucunement l’emploi de la violence ou de la coercition physique directe, il suffit de faire la loi dans les têtes, de contraindre l’esprit. L’ordre social le plus efficace n’est assurément pas celui imposé de l’extérieur par la force mais celui qui s’incorpore dans l’être, celui qu’on s’approprie alors qu’il nous est dicté, celui qu’on s’impose à soi-même. Par quels mécanismes concrets cette entreprise de fabrication du consentement se matérialise-t-elle ?
Dans un premier temps, toute connotation associée aux mots est éliminée, puis on procède par éliminer les synonymes et les antonymes. La langue devient rigide, ne permettant aucune souplesse d’esprit, aucune émotion d’y traverser.
La grammaire subit le même traitement. Tout était simplifié de telle façon à ce que la personne réfléchit le moins possible, ou ne réfléchit pas du tout.
Le journalisme actuel entre parfaitement dans cette définition.
La durée moyen d’un reportage télé se situe autour d’une minute trente, avec deux interviewes de vingt secondes au milieu. Avec un tel encadrement, il est impossible de faire passer une idée complexe. C’est pour cela qu’il existe plus de reportages sur les faits divers que sur les exilés fiscaux. Les montages sont plus compliqués à découvrir et expliquer. Cela est rendu encore plus difficile compte tenu de l’état du journalisme dans le monde.
Aux Etats-Unis, le nombre de journalistes a baissé d’un quart entre 2008 et 2017 et de 45% dans la presse écrite. En France, le nombre total de journalistes baisse depuis 2016 et plus du quart des journalistes sont pigistes ou demandeurs d’emploi. En réduisant le nombre d’actionnaires, la concentration réduit du même coup le nombre d’employeurs potentiels et donc les possibilités pour les journalistes au chômage de retrouver un travail, ce qui accroît du même coup la propension à l’autocensure des journalistes en place.
La double-pensée est un mot novlangue signifiant « contrôle de la réalité. »
C’est le fait d’accepter deux idées opposées, simultanément et absolument. Elle est utilisée comme arme de manipulation psychologique de sorte que la personne soit incapable de penser par soi ou même de voir la contradiction dans leurs idées et accepter plus facilement les « gros mensonges ». Ce sont les mots qui permettent la contradiction, mais utilisées à perpétuité les contradictions deviennent admissibles, voire même analogues. Ainsi les slogans du Parti sont eux-mêmes construits sur les propos antinomiques.
« Dire de ce qui est que cela est, et dire de ce qui n’est pas que cela n’est pas, c’est dire la vérité » selon Aristote dans sa Métaphysique. De là découle l’idée que ce qui est vrai est réel. Or, la réalité de quelqu’un peut ne pas être partagée par un autre car l’imaginaire de chacun est différent. Mais dans 1984, le Parti travaille à ce que l’imaginaire soit le même pour tout le monde, la même réalité doit être partagée par tous et ainsi la même vérité sera détenue par tous.
La Novlangue dans nos vies de tous les jours
Nous consentons volontiers à croire en des idées fausses, dès lors qu’elles émanent de quelqu’un en qui nous croyons, pour lequel nous nous sommes engagés ou en qui nous nous projetons.
Notre crédulité est accrue par un certain nombre de biais cognitifs, à commencer par le biais de confirmation en vertu duquel nous sommes enclins à retenir les arguments qui confirment notre opinion et à rejeter ceux qui pourraient venir la contredire. Toute information, vraie ou fausse, confirmant notre vision préalable du monde, sera mieux reçue que toute information venant la remettre en cause.
Par exemple : le groupe ethnique qui se différencie des autres par un ensemble de caractères héréditaires, physiques ou physiologiques. Races blanche, jaune et noire de la classification traditionnelle. Le concept de race ne correspond à aucune différence génétique significative et tend à être remplacé aujourd’hui par le concept génétique de population.
Les grandes entreprises du numériques, en particulier Google et Facebook, disposent aujourd’hui d’un pouvoir énorme sur les conduites collectives, qui s’appuie sur une connaissance détaillée de nos comportements et le recours massif à la science : Microsoft est aujourd’hui, aux Etats-Unis, le deuxième plus gros employeur d’anthropologues après le gouvernement américain. |
Aux yeux de Pierre Bourdieu, les faits divers remplissent une fonction, celle de « faire diversion » par le recours à des « faits omnibus », « qui sont sans enjeu, qui ne divisent pas, qui font le consensus », qui divertissent le téléspectateur en le privant des « informations pertinentes que devrait posséder le citoyen pour exercer ses droits démocratiques ». |
Hidalgo la reine de la Novlangue?
« La perception de la propreté à Paris se fonde en négatif sur des constats relatifs à la malpropreté ». Anne Hidalgo
Un article du point datant du 19 mars 2019 dénonce la novlangue utilisée par Anne Hidalgo (la maire de Paris) et ses adjoints. C’est tout bonnement risible. Le parti LR s’en est amusé dans une série de twitt.
Lexique Hidalgien :
« Davantage d’agilité » = « nettoyer ».
« Initiatives dans le cadre de la loi de finances 2018 » = « possibilité de créer de nouvelles taxes »
« Fuite en avant libérale » = « macronisme »
« Gauchisation » = le « mélenchonisme »
Et comme il n’y a pas que Hidalgo (qui remporte tout de même la couronne de diamant)
Si vous avez d’autres exemples, n’hésitez pas à me les communiquer. Cela peut être drôle…
J’en profite pour placer ici le bestiaire à propos de Anne Hidalgo et la mairie de Paris par saccageparis qui est très drôle https://saccage-paris.com/petit-lexique-de-novlangue-ecolo-hidalguien/
Et si vous avez trouvé cela intéressant (smiley à qui de droit), allez donc étudier la formule de politesse de bas de mail « amitiés » https://journalaboutnothing.com/2018/10/11/un-mot-sur-la-formule-de-politesse-amities/
[…] xyloglossie ou la langue de bois décrypte le langage utilisé par le […]
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